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Voici la première version (résumé) de mon article de recherche. Cette première mouture comporte environ 2000 signes. Début mars 2018, je publierai un deuxième écrit, plus développé d'environ 10 000 signes. Un ultime essai de 20 000 à 30 000 sera publié dans le dossier thématique "Pratiques culturelles et numériques" de   la revue scientifique " Techno-tropisme", en août 2018. 

Sujet : L’usage des dispositifs socio-techniques dans les pratiques d’écoutes musicales, par les auditeurs en quête d’émotions

Problématique : Dans quelles mesures les dispositifs sociotechniques participent-ils à véhiculer des émotions dans les pratiques d’écoutes musicales ?
Mots clés : pratiques d’écoutes musicales, dispositifs sociotechniques, émotions, auditeurs
Les inventions permettant l’enregistrement de son ont été nombreuses depuis la fin du XIX siècle et se poursuivent encore aujourd’hui. Le phonotaugraphe et le phonographe ont été les premiers outils permettant respectivement d’enregistrer le son pour l’un puis de l’enregistrer et de le restituer pour l’autre. D’abord analogique à l’aide de bandes magnétiques, le son numérique a fait son apparition au début des années 1980. Le numérique qui s’est imposé depuis le début des années
2000, a assurément marqué un tournant dans la production sonore. Pourtant, du point de vue de l’écoute musicale ; les dispositifs numériques n’ont pas totalement supplanté les analogiques. De la chaine hifi en passant par le smartphone ou le casque audio, l’ensemble est composite et ne fait qu’allonger la liste des potentialités d’écoutes.
Toute écoute de musique provoque une certaine émotion ou tout au moins des pensées. De plus, cette écoute s’effectue sur des supports donnés qui possèdent chacun leurs propriétés et leurs contraintes. Aussi, il peut être intéressant de s’interroger sur les routines ou les rituels que l’auditeur met en oeuvre dans ses pratiques d’écoutes musicales et de constater quelle part de l’équation
représente les dispositifs techniques mobilisés, dans l’émergence de l’émotion. L’émotion ressentie dépend-t-elle du dispositif technique utilisé ? À quel point, les goûts musicaux peuvent-ils façonner une identité ? En quoi, l’écoute d’un morceau de musique participe-telle d’une reconnaissance sociale ?
Du point de vue bibliographique, les travaux d’Antoine Hennion s’inscrivent pleinement dans cette thématique des expériences d’écoute, du goût et de la place de la musique au quotidien.
Les auteurs tels que Sophie Maisonneuve et Peter Szendy se sont aussi penchés sur le sujet.
Par ailleurs, les recherches de Josiane Jouet, référence dans le domaine de la sociologie des usages peuvent être pertinentes pour appréhender la manipulation des objets au quotidien.
 
En ce qui concerne la recherche de terrain, les entretiens semi-directifs demeurent les plus adaptés pour que l’enquêté se confie et fournisse ainsi un maximum de renseignements exploitables.
Comme j'ai pu l'exprimer dans la section Accueil de ce blog, la dimension émotionnelle sur laquelle je me focalisait mon sujet jusqu'au début mars 2018 ne correspondait pas aux attentes du séminaire "Pratiques culturelles et Pratiques numériques". Afin de rectifier les choses, je propose aujourd'hui ce nouveau sujet et cette nouvelle problématique. 
Sujet : Les musicophiles amateurs. 
Problématique : Les musicophiles amateurs : comment façonner ses pratiques d'écoute, ses équipements techniques et son environnement ambiant?
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